Aina Diary, 24 ans, célibataire.

Habitant à Ambohitranjavidy Moramanga avec sa soeur ainée. Cette dernière est mariée ayant un enfant à charge.

Après le BAC, Diary a choisi la filière Paramédico dans une université privée à Moramanga. Par faute de moyens financier, elle a dû abandonné ses études à peine la première année finie. Et depuis, elle a essayé de faire d’autres activités génératrices de revenu afin de lui permettre d’épargner quelques sommes d’argent pour ensuite pouvoir reprendre ses études un jour.

Une de ces activités est la pâtisserie. Comme sa sœur aînée l’a si bien décrite, « l’art de la pâtisserie est comme un don pour Diary. Elle n’a pas perdu beaucoup de temps à l’apprentissage ».

Elle a donc suivi une formation professionnalisante sur la patisserie auprès de la Promotion féminine des soeurs à Anosimasina Moramanga.

Pour Diary, se former, s’enrichir à travers la pratique et l’expérimentation et se développer avec un renforcement de capacité continu c’est l’essentielle.

Sa vision est un jour de pouvoir créer son propre salon de thé à Moramanga ; sans oublier la reprise de ces études.

Comme elle ne possède pas encore de point de vente, actuellement elle a pu développer des partenariats avec les épiceries locales pour la vente de ces produits (cake, madeleine et autres). Elle a déjà fait des démarches pour louer un local mais le budget requis s’élève à 4 millions d’ariary (location et équipements du local pour un minimum confort). Ainsi, elle a décidé de commencer petit.

A part la pâtisserie, elle fait également la commercialisation des bijoux en or blanc ; agriculture et élevage.

Elle entretient un jardin potager très productifs initialement pour autoconsommation mais étant donnée le volume des légumes récoltés dernièrement, elles ont pu vendre une bonne partie et économiser un peu d’argent.

Pour Diary, le marché de l’emploi est de nos jours très saturés et offre peu ou pas d’opportunités pour les jeunes surtout pour ceux qui ne sont ni diplômés ni expérimentés. C’est pourquoi, elle a choisi de se développer à travers l’entrepreneuriat. Essayer d’identifier les moyens disponibles et créer son propre activité. Il est aussi important de les diversifier autant que possible car ils sont souvent complémentaires.

L’impact du COVID sur mes activités. En fait, la crise sanitaire a beaucoup touché surtout notre localité. Ce qui a le plus impactés négativement notre activité ainsi que les activités de bons nombre de personne. La pâtisserie est considérée comme produits de luxes et ne sont pas prioritaires pour les familles qui sont déjà en difficultés actuellement. C’est pourquoi, pour l’instant nous essayons de réajuster nos produits : produire des brioches (sachant que ce produit constitue un élément non négligeable dans l’alimentation d’un grand nombre de personne à Moramanga)

 

 

 

Actuellement, nous avons identifiés 3 points de ventes qui acceptent de collaborer avec nous pour l’écoulement de nos produits. Nous allons continuer à faire des prospections car plus nous œuvrons avec d’autres points de vente plus nous pouvons augmenter nos chiffres de vente et économiser plus.

Une de nos points fort c’est la sociabilité, les relations et l’ouverture aux autres. Ouvertures au feed backs, ouverture aux recommandations et ouverture aussi pour permettre aux monde de mieux nous connaître et de mieux nous soutenir dans l’écoulement de nos produits.

 

 

 

Nous tenons à remercier YCI et YMCA Madagascar pour avoir pensés aux entrepreneurs en difficultés en ces périodes difficiles. Certes, nous faisons de notre mieux pour nous en sortir mais votre appui nous est très précieux. Avec les aides de YMCA Madagascar, je vais pouvoir reprendre mon activité en réparant le four et aussi en assurant l’approvisionnement en matière premières.

 

 

 

 

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